Deux oreillers transparents, soudés hermétiquement comme pour protéger leurs univers métaphoriques, renferment chacun un train électrique en marche éclairé de petites lumières qui vacillent à chaque secousse. Ce duo vibre et s’imprègne de l’interne agitation, du ronflement étouffé et lancinant. Les rails fixés en cercle sur une plaque de plastique suggèrent le mouvement perpétuel. Les deux trains circulent en sens inverse et se croisent un court instant marquant en quelques sortes leur ressemblance.